UNA/ATELIER DE RESTITUTION DES RESULTATS DU PROJET « RENFORCEMENT DE L’INCLUSION DU GENRE DANS LA RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR DES RESULTATS PLUS PROBANTS EN AFRIQUE DE L’OUEST » Booster le leadership des femmes dans les domaines des STIM

 

       L’amphithéâtre AÏDARA Daouda de l’Université NanguiABROGOUA a abrité, le lundi 25 novembre 2024, un atelier de restitution des résultats du projet « renforcement de l’inclusion du genre dans la recherche agronomique pour des résultats plus probants en Afrique de l’Ouest »

Financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), par le biais de l’Initiative de recherche sur la dimension du genre dans les Sciences, Technologies, Ingénieries et Mathématiques (STIM) et lancé depuis décembre 2021 , le Projet RIGRA « renforcement de l’inclusion du genre dans la recherche agronomique » s’inscrit dans la perspective de faire progresser l’analyse comparative entre les sexes et le leadership des femmes dans les domaines des STIM dans les pays à revenu faible et moyen. Il est mis en œuvre dans trois universités en Afrique de l’Ouest à savoir ;l’Université Nangui ABROGOUA en Côte d’Ivoire ; l’Université PARAKOU du Benin et l’Université de DIFFA au Niger.


L’objectif de ce présent atelier de restitution du projet est de produire des résultats nouveaux qui modifient les politiques institutionnelles du genre dans la recherche en sciences agronomiques en Afrique de l’Ouest et particulièrement en Côte d’Ivoire. Ouvrant la série des allocutions, Prof. ADEPO-GOURENE, Co-Chercheur principal du projet, a, dans son mot de bienvenue, remercié les partenaires et les institutions présents tout en souhaitant un très bon atelier à tous.


Quant à
la Présidente de l’Université Nangui ABROGOUA, Prof. Véronique YOBOUE, elle a particulièrement remercié le CRDI pour son appui constant et les équipes de recherche qui ont œuvré sans relâche pour l’atteinte des résultats dudit projet. Elle reste ainsi convaincue que les échanges de cet atelier permettront de renforcer l’engagement de tous afin de pérenniser la prise en compte du genre dans nos institutions d’enseignement supérieur et de recherche, a-t-elle conclu avant de souhaiter aux participants,des débats riches et constructifs. Le Coordinateur Adjoint pour la Côte d’Ivoire du projet RIGRA, Prof. N’GO Yao Alexis a, par la suite, présenté ledit projet, les principaux résultats et les difficultés rencontrées pendant les travaux. Ces différentes présentations montrent que bien que les premiers résultats aient relevé l’absence d’une inégalité de traitement par rapport au sexe dans la nomination aux postes, les réponses relatives à la présence de barrières sociologiques établissent l’existence d’une inégalité. Il a donc suggéré des initiatives pourpromouvoir les femmes en sciences agronomiques. Il s’agit notamment de sensibiliser les étudiantes de licence 1 et 2 ;organiser des plaidoyers auprès des autorités des Universités et centres de recherche pour les recrutements des filles ; susciter des vocations de chercheur chez les jeunes filles ; attribuer et augmenter les bourses de recherche postdoctoraleaux filles etc.


 Ces efforts, selon le Prof. N’GO Yao Alexis, doivent tenir compte de l’approche genre, la spécialité, le grade et de leur compétence. Pour ce faire, les femmes doivent être continuellement formées à la rédaction de projet et aux techniques relatives à leur spécialité en vue de transformer les paradigmes sociaux et scientifiques. Les échanges qui s’en sont suivis ont permis d’enrichir les débats et de faire davantage de propositions pour bâtir une science inclusive et équitable. Un cadre méthodologique innovant est donc désormais disponible pour servir de référence pour d’autres projets similaires.

Soma B.