Les lampions se sont éteints sur la quatrième édition du Salon du Cinéma o’Féminin (SCF), ce vendredi 04 octobre 2024, à l’hôtel Rose Blanche sis à Cocody autour du thème: industrialisation du cinéma ivoirien, comment créer son marché?
Débutée le jeudi 03 octobre 2024, cette nouvelle édition qui marque quatre années de mise en lumière du savoir-faire des acteurs du 7e art africain, a été particulièrement captivant en formation, en partage d’expérience et panels pour les cinéphiles dans le sens où ça été un salon plus court, mais encore plus intense.
Alors que les précédentes éditions s’étalaient sur trois jours, la 4e édition s’est condensée en seulement deux jours, un véritable défi pour les organisateurs sur le thème central de cette année: « Industrialisation du cinéma ivoirien: comment créer son marché ? » qui a résonné comme un appel à l’action pour structurer et dynamiser l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire.
Rita Ambeu, coordinatrice du salon a exprimé sa satisfaction au sorti de cette 4e édition en ces termes: « je suis satisfaite ! Car, cette 4e édition a vu la participation de grands acteurs du cinéma ivoiriens qui ont fait des partages d’expérience et d’expertise en formant les jeunes cinéastes pour le maintien parfait du cinéma ivoirien. »,s’est-elle exprimée. Poursuivant, ce rendez-vous a permit aux jeunes du métier de rencontrer les professionnels de la cinématographie ivoirienne.
Selon la présidente de l’association internationale des femmes du cinéma et de l’audiovisuel, Yolande Bogui, sur le progrès des femmes dans le milieu du 7e art, elle a souligné que les femmes du cinéma ivoirien pose des marques dans le métier, car elles ont réalisé de grandes productions voire des productions résilientes qui représentent la Côte d’Ivoire au plan national et international. « Avec le travail que nous faisons, nous exhortons les jeunes à intégrer le système du cinéma, car tout ce travail est fait pour les femmes. Son association est plein de 68 femmes qui ont décidé de se mettre ensemble afin de se soutenir dans ce secteur très difficile en portant de gros projets et du réseautage. En clair, chercher des opportunités pour que les armateurs puissent mettre en place dans le but d’aller les portails de financement tout en motivant ces femmes a porter des projets bien fait. », a-t-elle expliqué.
Pour sa part, par ailleurs Directeur de la production et de l’attractivité au niveau de ladite structure, a indiqué que ce salon est une bonne initiative pour le ministère, car on a toujours besoin de la femme dans chaque secteur d’activité et un cinema sans femme est un monde qui bascule d’un côté. « C’est l’occasion de célébrer la femme et la mettre à la place qu’elle a toujours été en Afrique », a-t-il fait remarquer. En ce qui l’union des acteurs , Eudes Pokou a fait appel à l’union des acteurs du cinéma en Côte d’Ivoire. « nous avons besoin d’un milieu cinématographique fort. Pour ce faire, il faudrait que toutes les entités et chaînes de valeurs puissent se mettre ensemble. »
Notons que la quatrième du salon du cinéma o’feminin qui a tenu toutes ses promesses en attirant plus de 1000 passionnés de cinéma, a vu la participation de près de 200 professionnels du 7e art avec une soixantaine de personnes qui ont été formées et des prix qui ont également été décernés à trois héroïnes du 7e art.
Julien Koffi