Le Rassemblement pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Rapci) a procédé au lancement officielde ses activités, ce mercredi 12 juin 2024, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue dans un réceptif Hôtelier de la Commune de Cocody.
Ce nouveau Rassemblement, constitué principalement de partis politiques centristes et de mouvements de la société civile, a vu le jour le lundi 10 juin sous la direction de Danièle Boni-Claverie, ex-ministre et présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD).
Au cours de la conférence de lancement, Mme Danièle Boni-Claverie a clairement exposé les ambitions de cette coalition.
Selon la Présidente du Rapci, « cette organisation à pour mission de dénoncer et combattre les dérives politiques du pouvoir. De promouvoir la démocratie, de rassembler l’opposition ivoirienne, créer une alternance politique et pacifique en 2025, instaurer un climat apaisé pour des élections sans violence en 2025 et redonner de l’espoir aux Ivoiriens», a-t-elle expliqué.
Poursuivant au cours de sa présentation, Mme Danièle Boni-Claverie a détaillé les six axes majeurs des activités de la coalition à savoir :
« Sensibiliser l’opposition ivoirienne à l’importance de se regrouper pour les élections de 2025, lutter pour l’audit de la liste électorale et la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), combattre les dérives politiques du pouvoir par des actions démocratiques, redonner de l’espoir en minimisant les risques de crises électorales ou post-électorales, encourager les populations à s’inscrire sur les listes électorales et à voter massivement pour l’opposition en 2025, créer les conditions pour une première passation de pouvoir pacifique en Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, il convient de noter que cette conférence a été marquée par la présence d’éminents responsables de partis politiques tels que Simone Ehivet Gbagbo, Pascal Affi N’guessan (FPI) et l’ex-ministre Angèle Boka (PPA-CI). Tous ont exprimé leur soutien aux idéaux du Rapci et ont félicité Danièle Boni-Claverie pour cette initiative.
Angèle Boka a pour sa part appelé à une CEI plus inclusive et consensuelle. « Nous souhaitons une révision de la liste électorale et un redécoupage électoral pour garantir des élections transparentes en 2025 ».
Simone Ehivet Gbagbo a insisté sur la nécessité pour l’opposition de s’unir et a suggéré une révision de la constitution et une réforme profonde de la CEI pour en faire une institution autonome. Elle a également plaidé pour l’intégration des nouveaux votants à être inscrire sur la liste électorale.
Pascal Affi N’guessan, président du FPI, a souligné que l’alternance politique pacifique est une préoccupation majeure en Côte d’Ivoire depuis trois décennies et a appelé à l’ancrage des valeurs démocratiques dans le pays.
Les partis politiques et les membres de la société civile présents ont unanimement exhorté la classe politique ivoirienne à œuvrer pour des élections apaisées et une alternance pacifique en 2025.
Josué Koffi