L‘OMS dresse le bilan de ses activités et appelle à l’équité en santé face à des menaces sans précédent dans le monde
Le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre Dimba a procédé ce vendredi 03 mai 2024, à l‘ouverture de la journée porte ouverte de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à Abidjan/Cocody, en présence de tous les acteurs du monde de la Santé en Côte d’Ivoire.
Le monde a toujours été confronté aux problèmes graves de santé publique conduisant à de nombreux des handicaps et décès. Plusieurs organisations intervenant de manière isolée pour la gestion des problèmes sanitaires, parmi lesquels l’organisation panaméricaine de la sante.
« C’est l’occasion de revenir sur les avancées en matière de santé publique qui ont contribué à améliorer la qualité de vie des populations au cours des sept dernières décennies. C’est également l’occasion d’appeler à l’action pour relever les défis qui se posent aujourd’hui et qui se poseront demain en matière de santé», a t-il déclaré.
Les États faisaient face aux défis importants de santé publique qui ont motivé la mise en commun des efforts en matière de recherche pour améliorer la santé des populations au niveau mondial.
En1948, les pays du monde se sont réunis pour fonder l’OMS en vue de promouvoir la santé, préserver la sécurité mondiale et servir les personnes vulnérables. En effet, au lendemain de la 2eme guerre mondiale, entrait en vigueur la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé : un traité entre les nations du monde, qui ont affirmé que la santé n’était pas seulement un droit humain fondamental, mais qu’elle était fondamentale aussi pour la paix et la sécurité.
En Côte d’Ivoire, l’Accord de siège entre le Gouvernement et l’OMS a été signé le 7 février 1961.
« Au cours des soixante-quinze ans qui se sont écoulés, des progrès extraordinaires ont été accomplis dans la protection des populations contre les maladies et la destruction, notamment l’éradication de la variole, la diminution de 99 % de l’incidence de la poliomyélite, les millions de vies sauvées grâce à la vaccination des enfants, la baisse de la mortalité maternelle et l’amélioration de la santé et du bien-être de millions d’autres personnes.
Pour faire progresser la santé et la sécurité de tous, l’OMS collabore avec les gouvernements, les communautés, les organisations internationales, les fondations, la société civile, les chercheurs et les professionnels de la santé. L’année du soixante-quinzième anniversaire de l’OMS est l’occasion de revenir sur les réussites dans le domaine de la santé publique qui ont permis d’améliorer la qualité de vie des populations au cours des sept dernières décennies. C’est aussi le moment opportun d’inciter à l’action afin de relever les défis sanitaires.
Au niveau mondial, les réalisations majeures sont les suivantes : La mise au point de nouveaux médicaments et vaccins a contribué à protéger les populations contre les maladies, y compris la COVID-19, le choléra, la lèpre, la tuberculose, le paludisme, le VIH/Sida,
les hépatites et de nombreuses maladies infantiles. – Au début du XXe siècle, la poliomyélite, qui est une maladie incurable, a entraîné la paralysie de centaines de milliers d’enfants chaque année, mais grâce à l’introduction d’un vaccin, cette maladie a été maîtrisée et la plupart des régions du monde en sont désormais exemptes. Le monde est sur
Le point d’atteindre l’objectif d’éradication de la poliomyélite. La variole qui fut l’une des maladies les plus dévastatrices connues de l’humanité, et qui a causé plus de 300 millions de victimes dans le monde, a été éradiquée en 1980. Son éradication figure parmi les réussites de santé publique les plus remarquables et les plus significatives de l’histoire.
Les épidémies et d’autres situations d’urgence sanitaire, les crises humanitaires et climatiques qui se superposent, les contraintes économiques et les guerres sont autant de facteurs qui ont rendu plus urgent le cheminement de chaque pays vers « la santé pour tous ». Sachant que la signifie que tous les individus peuvent jouir d’une bonne santé pour mener une vie épanouie dans un monde où règnent la paix, la prospérité et la pérennité.
La Couverture Sanitaire Universelle (CSU) suppose que les personnes puissent accéder à une gamme complète de services de santé de qualité, au moment et à l’endroit où elles en ont besoin, sans être confrontées à des difficultés financières dues au coût de leurs soins de santé. En 2015, les pays du monde se sont fixé la CSU comme l’une des cibles lorsqu’ils ont adopté les objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée
JK