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Le Mouvement des Femmes Défenseurs des Droits Humains en Afrique de l’ouest lance officiellement ses activités

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Le Mouvement des Femmes Défenseurs des Droits Humains en Afrique de l’ouest lance officiellement ses activités

Le Mouvement des Femmes Défenseurs des Droits Humains a procédé au lancement officiel de ses activités (FDDH), le jeudi 13 juin 2024 dans un réceptif Hôtelier d’Abidjan /Cocody, en présence d’un parterre des acteurs de la société civile  et des défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’ouest.

Ce lancement s’est fait en présence des participants de la Côte d’Ivoire et en ligne pour les autres pays, notamment le Burkina Faso,  la Guinée, du Mali, du Nigéria, et bien d’autres pays de la sous-région.

Neth Willy, PCA du CIDDH a expliqué que « cet évènement marque une étape cruciale dans le combat de la justice, l’égalité et la dignité humaine. Il a précisé que cette activité se tient dans le cadre du projet de protection des femmes défenseurs des droits humains et des groupes marginalisés en Afrique de l’ouest avec l’appui financier de la Foundation for a Just Society (FJS) ».

En effet, l’‘objectif principal du mouvement est de créer une dynamique autour de la cause des FDDH de l’Afrique de l’Ouest pour amplifier leur voix afin de leur assurer une meilleure protection et le respect de leurs droits.

Au cours de cette rencontre, il a relèvé deux faits majeurs : « le premier est relatif au contexte sous régional qui n’est pas favorable à la pratique de l’activité de défenseur de droit humain en Afrique de l’Ouest.  Le second est une exigence. C’est celui de voir tous les acteurs que nous sommes à travailler de façon inclusive, dans une approche concertée avec le soutien de nos partenaires techniques et financiers pour que nous puissions relever tous ces défis. », a-t-il expliqué.

Dans l’optique de réussir le pari, Neth Willy s’est mis à la disposition du mouvement pour apporter sa contribution.

M. Okou Légré, chef de cabinet de Naminata Sangaré, présidente du Conseil National des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire (CNDHI), a félicité les initiateurs du mouvement. Il a fait savoir « qu’un certain nombre de défis ont été identifiés, notamment le contexte politique qui n’est pas toujours favorable avec la restriction d’espace, les coups d’Etat, et d’autres problèmes qui sont susceptibles d’entraver la marche des mouvements dédiés aux droits humains.Les défis étant identifiés, il faut y faire face ensemble. Vous pouvez être assurés du soutien du Conseil National des Droits de l’Homme », a-t-il lancé.

De plus, elle a précisé que « ce lancement engage également une synergie d’actions, notamment une bonne collaboration font l’objectif est de garantir  la jouissance des droits de l’homme et des libertés ».

Traoré Wodijo Fini, membre du Comité de Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme a affirmé que « les droits préalablement acquis seront renforcés, des efforts  seront faits pour l’acquisition des droits même si beaucoup reste à faire. Les droits des femmes seront renforcés. Devant la montée de l’extrémisme dans la sous-région ».

Le Mouvement des Femmes Défenseurs des Droits Humains en Afrique de l’ouest lance officiellement ses activités

Madame Kouamé Assiata, du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, a souligné que « ce mouvement qui vient compléter les initiatives déjà existantes se justifie à plus d’un titre. Ce lancement est un point de départ et constitue un tournant décisif pour chaque femme défenseur des droits de l’homme. Il contribue sans doute à la protection des Femmes Défenseurs des Droits de l’Homme ainsi que les défenseurs travaillant sur les groupes marginalisés. », a-t-elle souligné.

 

 

Josué Koffi

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